Palladium

T’es belle même quand tu pleures, t’as le spleen élégant le blues enchanteur
Il devait être aveugle et sourd pour être aller faire un tour
C’est pas la peine de faire semblant je sais qu’on n’est pas des géants
Viens on pleure on pissera moins

Comme toujours ça passera
Ca va ça vient ça s’en va
Dans deux ans on en rira toi et moi
Viens je t’emmène au palladium
On boira du rock’n’roll
Sur des vieux hits à la gum

Si c’est la mer à boire le grand fiasco le chaos et son cafard
Je t’en ferai des calembours et des comptines pour l’histoire
Tomber de charybde en scylla si tu chiales je coule avec toi
Viens on danse ça se verra moins

Flamme éternelle pluie violette un gros taxi jaune à vancouver des amoureux solitaires
L’oiseau noir la ritournelle, un hôtel bleu face amour face amère

S’il faut je lui casse la gueule je lui règle son compte il finira tout seul
Ca ne servirait peut être à rien, mais ça nous ferait peut être du bien
C’est pas la peine d’être exemplaire je sais qu’on ne sera pas les dernières
Viens on chante on l’aimera moins

Paladio

Te ves hermosa incluso cuando lloras, tienes el elegante bazo el azul encantador
Debe haber sido ciego y sordo para dar un paseo
No vale la pena fingir que sé que no somos gigantes
Vamos, vamos a llorar. Orinaremos menos

Como siempre pasará
Está bien, se va
En dos años nos reiremos de ti y de mí
Ven, te llevaré al paladio
Beberemos rock “n” roll
En viejos golpes de chicle

Si es el mar para beber el gran fiasco el caos y su cucaracha
Te haré rimas y rimas para la historia
Cayendo de Charybde a Scylla si estás llorando Me estoy hundiendo contigo
Vamos, bailemos. Será menos

Llamada eterna lluvia púrpura gran taxi amarilla en Vancouver amantes solitarios
El ave negra el ritournamon, una cara de hotel azul amor cara amarga

Si tengo que romperle la cara, liquidaré su cuenta, terminará por su cuenta
Puede ser inútil, pero podría hacernos bien
No vale la pena ser ejemplar. Sé que no seremos los últimos
Vamos, cantamos, nos encantará menos

Composição: Aurélie Saada / Sylvie Hoarau